Interview de Jean-Louis Poiroux à propos de son livre « Le Bonheur dans la Peau »

Jean-Louis Poiroux, fondateur des Spas et de la marque Cinq Mondes, revient sur sa méthode de régénération profonde du corps et de l’esprit pour retrouver l’équilibre, la beauté et la jeunesse de la peau.

  • Quel serait un bref résumé de votre livre Le Bonheur dans la Peau ?

Après 15 ans d’expérience en matière de soins du visage et du corps, je partage dans ce livre, les secrets d’une régénération profonde du corps et de l’esprit pour retrouver l’équilibre, la beauté et la jeunesse de la peau.

En m’appuyant sur les enseignements millénaires de l’Ayurveda, j’y parle des interactions entre le corps, l’esprit et la peau qui créent soit un état d’équilibre parfait vous rendant heureux et bien dans votre peau jusqu’au niveau cellulaire, soit un état de déséquilibre.

J’aborde également les bienfaits d’une cosmétique végétale du futur basée sur les actifs naturels des Super-Fruits et des Super-Huiles.

  • Vous débutez votre 1er chapitre par cette phrase : « Le « bonheur dans la peau » s’obtient donc par un équilibre des nourritures à la fois du corps et de l’esprit pour une harmonisation qui produit ses effets jusqu’aux cellules mêmes de la peau ». Concrètement, pour vous, une peau belle et en pleine santé est-elle indissociable d’un esprit serein et apaisé ?

Lorsqu’un esprit est serein et apaisé grâce à la respiration, la méditation ou encore, le yoga, le corps voit sa production d’ocytocines et d’endorphines augmenter. Ces « hormones du bonheur », comme on les appelle, ont un effet sur la jeunesse des cellules du corps globalement et de la peau plus particulièrement.

A l’inverse, le stress de l’esprit se répercute sur le corps qui produit du cortisol, hormone oxydant littéralement les cellules : on parle de « rouille cellulaire ». Le vieillissement accéléré des cellules est alors enclenché. On voit donc que santé et beauté de la peau sont directement liées à l’état de l’esprit.

  • Votre livre est un récit très personnel : dedans, vous y parlez de la naissance de votre vocation, de votre tour du monde en détails, tout en parlant à la première personne… C’était important, pour vous, de vous livrer pleinement à vos lecteurs, et de créer une proximité avec eux ?

C’est un livre qui résume une vingtaine d’années d’aventure. Le témoignage de cette expérience était donc essentiel pour moi et c’est la raison pour laquelle j’ai souhaité l’écrire à la première personne.

Cela m’a permis de livrer avec une plus grande aisance toutes les découvertes et les rencontres qui ont nourri ma réflexion au fil des années. Le dernier livre dans lequel j’avais partagé de telles expériences de vie datait déjà de quelques années.

Ce nouveau livre était donc l’occasion de concentrer tout le vécu supplémentaire et de faire part des connaissances accumulées sur des thèmes aussi riches que les médecines traditionnelles, la méditation, la science de la peau et de ses besoins pour prolonger sa jeunesse.

Lors de mon premier tour du monde qui a duré plus d’un an, le but était de plonger au cœur des traditions de bien-être et de beauté des « cinq mondes » : l’Inde, la Chine, le Japon, le Siam et le Maroc. Un an après le retour de ce voyage, la marque Cinq Mondes, ses spas et sa cosmétique naturelle sans pétrochimie étaient nés. Le voyage a donc permis d’aller bien au-delà du but initial.

  • L’adage dit que ce n’est pas le but qui compte, mais le voyage que l’on fait pour l’atteindre. Êtes-vous d’accord avec cela ? Estimez-vous avoir atteint votre but ?

D’autant plus qu’il a constitué une réelle expérience de vie, m’ayant offert la possibilité de découvrir les pharmacopées des différents pays, de faire des rencontres déterminantes avec de grands biologistes et médecins traditionnels, mais aussi, de nouer des amitiés qui perdurent encore 17 ans plus tard.

Grâce à ce voyage, j’ai également pu pratiquer le yoga et la méditation des heures durant, dans des lieux des plus enchanteurs.

  • Vous expliquez que vous consacrez 2 mois chaque année à de nouveaux voyages. Comment les organisez-vous ? Sont-ce plutôt des voyages spontanés ou encadrés ?

A chaque voyage, il y a une envie de découverte liée à l’imaginaire du pays mais aussi à ses traditions de beauté, ses pharmacopées et ses techniques de soin.

Il y a 3 ans, Nathalie et moi avons sillonné la Corée pendant un mois. Une étape importante a été l’Ile de Jeju, paradis tropical à la flore intacte utilisée dans des traditions de beauté remarquables. Cette étape a été le point de départ du développement d’un produit : la Crème Lumière Sublime qui contient des extraits de Magnolia Kobus de l’île de Jeju.

Cette fleur originaire du Japon et symbole de pureté est reconnue pour ses propriétés anti-inflammatoires et son pouvoir antioxydant mille fois supérieur à celui de la vitamine E.

  • Vous parlez longuement du mode de vie ayurvédique. Pourquoi avoir choisi cette médecine à mettre en avant plutôt qu’une autre ?

Tout d’abord, c’est la médecine traditionnelle la plus ancienne ; les premiers écrits remontent à plus de 5000 ans. Ensuite, la rencontre avec le Docteur Gensham Marda a été décisive et fondatrice pour Cinq Mondes et m’a donné envie de m’étendre sur le sujet de la médecine ayurvédique.

C’est un ami qui vient, encore aujourd’hui, séjourner quatre fois par an à la maison pour assurer ses formations aux spa-thérapeutes Cinq Mondes et ses conférences sur l’Ayurvéda dans toute l’Europe.

Enfin, j’attache de l’importance à l’Ayurvéda dans mon ouvrage car au-delà d’une médecine, c’est un véritable art de vivre en bonne santé.

  • Pensez-vous que le mode de vie ayurvédique est compatible avec un mode de vie occidental, comme le nôtre ?

Le mode de vie recommandé par l’Ayurvéda n’est pas un mode de vie coupé du monde sur les contreforts de l’Himalaya. Au contraire, il peut parfaitement s’intégrer dans une vie occidentale très active.

Une nutrition consciente et saine, des exercices de respiration, quelques minutes de yoga et de méditation chaque jour sont des pratiques tout à fait réalisables et bonnes pour tous.

Cela montre précisément la pertinence de l’Ayurvéda pour opérer des inflexions sur notre style de vie occidental trop influencé par la rapidité et le stress.

  • Enfin, vous consacrez une autre grande partie de votre ouvrage à la respiration. Pourquoi ce choix ?

J’ai pris conscience en 1999 de l’importance de la respiration pour créer un lien harmonieux entre le corps et l’esprit, notamment lors d’un séminaire du maître Sri Sri Ravi Shankar intitulé « L’art de respirer, l’art du bonheur » que j’ai suivi avec assiduité.

A la suite de ce séminaire, j’ai pratiqué pendant plus de 10 ans des pranayamas, exercices de respiration approfondis issus du Yoga. J’ai pu observer sur le long terme un effet considérable sur le métabolisme, la créativité et la clarté de l’esprit.

C’est pourquoi je partage quelques exercices dans ce livre mais si vous souhaitez approfondir, je vous conseille surtout les cours de la Fondation Art of Living !

Pour en savoir plus…

Le Bonheur dans la peau - livre
Livre « Le Bonheur dans la Peau »
Jean-Louis Poiroux

Editions de La Martinière
25,00 €

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